LYAUTEY (Mal)

Lot 60
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LYAUTEY (Mal)
Réunion de 2 lettres et une carte autographes, signées. 1931, 1932; 4 pages in-4 ou in-16. “Je me permets de vous fixer un point: la guerre de 70. En effet, Maurois ne s'y est jamais arrêté. J'avais 15 ans. Mon père était alors Ingénieur en chef des Ponts à Dijon. Et ce fut la prise de Dijon par le Gal de Werder le 30 Octobre. Mon père garde nationale se battait aux remparts. Mon frère et moi lui portions ses cartouches. Un de mes professeurs fut tué tout près de lui. L'entrée des Allemands... Nous avions à loger Uhlans et leurs chevaux. La consigne paternelle pour nous et le personnel était de donner ce qu'ils exigeaient, mais de ne pas leur parler ni de répondre à aucune avance. Or ces Uhlans étaient Polonais, et, dès le lendemain devant nos têtes de bois, nous déclaraient leur haine de l'Allemagne, leur amour de la France, leurs voeux pour notre victoire et la libération de leur patrie qu'ils unissaient dans la même foi. Dijon fut pris et repris. Rentrée des Français avec le Gal Crémer à la suite de la bataille de Nuits. Alternatives de désolation. Absence de nouvelles puis l'atroce réalité de la défaite et de la France”. - “Si j'ai été m'asseoir sur les bans de gauche, c'est parce que complétant... de l'autre gauche comme le savaient que trop ceux qui me fréquentaient. je me suis placé du côté de ma moins mauvaise oreille aussi près que possible de M. Jules Cambon. J'ai peu ainsi m'entendre parfaitement ainsi que le Gal Weygand”.
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